Comme prévu, j'ai pris le Beyrouth-Casablanca avec la Royal Air Maroc. Je suis arrivé à Casablanca où Hamza, un très bon ami rencontré en Suisse est venu m'accueillir.
Pour bien me lancer rien de tel qu'une bonne soirée "casaouïa".
Le lendemain j'ai rendu visite à Jacques Poulain, vigneron et copropriétaire de La Ferme Rouge habitant à Had Brachoua, à 60 kilomètres de Rabat. Le trajet a été une expérience inoubliable où j'ai dû prendre le train puis marchander pendant des heures avec des "grands taxis" blancs où le principe est de monter à plusieurs afin de diviser le prix. Je connais bien le Maroc, mais là c'était vraiment le fin fond du fond du bled du Maroc !
Enfin arrivé à La Ferme Rouge ! Là, j'ai passé deux jours, riches en rencontres, puisqu'il y avait Amine, l'associé de Jacques, mais aussi Alain, travaillant avec Jacques à La Ferme Rouge et Daniel, le revendeur au Maroc et en France.
Je suis en train d'écrire l'article actuellement.
Puis, je suis rentré sur Casa, malheureusement mon appareil photo a eu un problème donc je n'ai pu prendre aucune photo de Casa.
Je ne pensais rien voir de nouveau, puisque c'était la 4 ème fois que je venais dans cette ville, mais j'ai eu l'occasion de visiter un monument extraordinaire :
L'Eglise du Sacré Coeur. Construite sous le protectorat français du Général Lyautey, cette église est dans le pur style colonial que l'on trouvait dans les colonies de l'AEF et de l'AOF. A l'image de celle de Dakar, elle est composée de deux grandes tours symétriques où sont situés les clochers.
Actuellement, elle tombe plus ou moins en décrépitude, mais une salle d'exposition est en train de voir le jour. On est monté sur les toits où il y a une magnifique vue sur tout Casablanca. Quel dommage que mon appareil photo soit tombé en panne.
Dans la brume côtière on aperçoit l'immense minaret de la grande mosquée Hassan II, splendide.
Dans la brume côtière on aperçoit l'immense minaret de la grande mosquée Hassan II, splendide.
Enfin, Casa est aussi connu pour ses immeubles de style "Art déco". En effet, pendant l'entre deux guerres, les architectes français, assez bridés en France venaient dans les colonies et autres protectorats pour exprimer leurs arts, les lois étant moins restreignantes. On trouve encore de magnifiques bâtiments datant des années folles.
Prochain post : article sur Jacques Poulain!
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