Les Fiords !




J’ai pu visiter quelques fiords au sud de l’île du Sud. Une fois de plus grandiose. Je fais beaucoup de rencontres, il y a énormément d’asiatiques : surtout Chinois et Malaisiens. Mais le nombre de Français et d’Allemands est pléthorique !

Prochain post : Un vignoble français à Marlborough : Clos Henri

Un mélange de Suisse et d’Ecosse.

Plus on descend au sud, plus les paysages deviennent grandioses. Le paroxysme est atteint au nord de Wanaka, où je me suis senti un peu comme en Suisse.







Je prends souvent des gens en stop, ça me permet de rencontrer des baroudeurs et d’améliorer mon anglais ! Et puis c’est plus convivial de faire la route à plusieurs.

Sur l’île du sud, outre Marlborough, où j’ai rencontré Damien Yvon de Clos Henri (famille Bourgeois – Sancerre) il y a d’autres régions où l’on cultive la vigne. J’ai donc fait plusieurs Wine tasting et même une fabrique de fromage.
Il y a plusieurs vignerons français ici en NZ, dont deux : Daniel Le Brun et Georges Michel. Je n’ai malheureusement pas pu les rencontrer, ils étaient en déplacement. Daniel fait des vins effervescents en « Méthode Champenoise ».



Pour résumer, la Nouvelle-Zélande c’est : des moutons, des paysages à couper le souffle, des gens super accueillants et du vin !

Entre ciel et mer


Je viens de passer sur l’île du Sud, pour rencontrer Damien Yvon, régisseur de Clos Henri.
En prenant le ferry, c’est magnifique les paysages qui s’offrent à nos yeux.
Rien de plus à dire, juste des paysages grandioses :







Au pays des Kiwis!


Me voilà arrivé chez les Kiwis ! Les Néo Zélandais adorent ce petit oiseau ressemblant à un poulet mais dépourvu d’aile et avec un énorme bec.


Je suis arrivé sur la capitale : Wellington (du nom du général qui défait Napoléon à Waterloo et grand donateur pour la création de Britannia, anciennement nom de Wellington), ville de moyenne taille se situant au sud de l’île du nord.
Détail géographique : La Nouvelle-Zélande est scindée en deux îles, au milieu de l’île du Sud se trouve une chaîne de montagnes que l’on nomme : « Les Alpes néo-zélandaises ».




Aux alentours de 900, le premier explorateur Maori, « Kupe » arriva sur ces terres de NZ.
Comme bien souvent dans l’histoire de la colonisation du monde par les pays européens, on retrouve un Néerlandais, un Français et un Anglais. Donc Abel Tasman, Néerlandais, découvrit pour la première fois les récifs de la NZ au milieu en 1642. Puis James Cook, le célèbre navigateur anglais rendit un travail remarquable, pour les moyens de l’époque, de la géographie et de la typographie du pays en 1769. Notamment dû aux velléités de plus en plus oppressantes des Français dans la région du Pacifique, on ne tarda pas à nommer cette terre propriété de la couronne britannique!
Last but not least, un Français, « Dumont d’Urville » fit un énorme travail de description des mœurs et coutumes autochtones (notamment le Haka). Puis les colons britanniques présents en Australie vinrent de plus en plus nombreux à la recherche d’or.
Et puis Wellington restera surtout gravé dans ma mémoire, pour ce Samedi soir où l’on a battu les Gallois en demi- finale de la coupe du monde !! J’ai fêté ça avec des Français. On a écumé tous les bars, pubs et boite de la ville, pour finir à 6 heures du mat !

Ce fut bref mais j’ai pu tout voir : musées, visite du Parlement, rencontre avec des Néo-Zélandais, pub.





Quand l'Australie démontre qu'elle peut faire aussi des grands vins.

L'histoire d'un homme, l'histoire d'un terroir
Portrait – Sutton Grange – Australie




Curriculum Vinum :
- Gilles Lapalus,  Vigneron et Œnologue de Sutton Grange. 12,8 ha de vignes.
- Cépages : Syrah, Cabernet,  Merlot, Viognier, Sangiovese et Fiano.
- Age des vignes : entre six à treize ans. Environ 30 hl/ha. Première vinification en 2001.
- Sols : granitique. Une première couche sablo-limoneuse, une seconde argilo-calcaire, sur des roches granitiques.
- Climat : Hiver frais, Printemps et Automne variables, Eté chaud et forte amplitude thermique nocture.
- Gammes : deux ; Fairbank, dans les trois couleurs dont un effervescent (méthode ancestrale) ; Sutton Grange (Haut de gamme) dans les trois couleurs. 
- Canaux de distribution : Caviste, CHR, particulier. 15 à 20 % à l'export. Prix : de 18 à 44 euros la bouteille.

Par Fabien Duvergey, Melbourne, Australie. 

Dans les brumes matinales du Printemps australien, entre les vignes, peuvent vagabonder quelques Wallabies, ces petits kangourous, symbole de l'équipe australienne de rugby. Bienvenue dans la région de Bendigo, au nord de Melbourne, rendez-vous avec Gilles Lapalus, Régisseur de Sutton Grange.


L'histoire de la vigne en Australie est relativement contemporaine. Les colons introduisent les premiers plants à la fin du XVIIIe siècle. Le phylloxéra, comme dans de nombreux endroits dans le monde, détruit le peu de vignes. Un second souffle est retrouvé à  la fin du XXe siècle grâce à la fiscalité australienne. En effet, l'achat de terres pour planter des vignes est défiscalisé, ce qui implique des investissements massifs dans le domaine viti-vinicole. Les fortunes australiennes deviennent propriétaires de centaines d'hectares, les investissements étrangers affluent. L’Australie devient alors la destination phare dans le monde du vin. Afin d'organiser ce nouveau marché à la croissance exponentielle, l’État australien implémente un plan chiffré, appelé « Strategy 2025» : les prévisions sont atteintes en seulement trois ans ! 
Cette euphorie est depuis retombée, des vignes ont été arrachées et les bouteilles se vendent moins.
Sutton Grange ou l'histoire d'un domaine différent.
Le positionnement marketing des vins australiens est clair : un vin de plaisir avec un bon rapport qualité/prix, à boire dans sa jeunesse, facile à comprendre, facile à boire, à ne pas attendre... « Enjoy now ! »


Sutton Grange a choisi un créneau opposé : créer un vin de qualité, avec un élevage en fûts de chênes français pendant plusieurs mois, des petites parcelles, petites récoltes, vendanges manuelles et des essais, des tentatives, pas de vins calibrés, standardisés. Cette position est particulièrement courageuse. Il est en effet difficile de vendre à l'étranger un vin australien de qualité avec des taxes importantes à l'export et en pleine crise internationale !
Au début du XIXe siècle, les premiers colons britanniques délimitent quelques deux mille cinq cents acres sous le nom de « Fairbank » près de la commune de Sutton Grange. Puis le domaine change de propriétaires à plusieurs reprises, passe notamment par le premier ministre du Victoria de l'époque. Mais un homme développa particulièrement le domaine : Moses Salatiel, qui crée des aras afin de préparer des chevaux de course. En 1996, Sidwell, un industriel australien rachète le domaine et outre les chevaux, il plante les premiers plants de vignes en 1998, puis cherche un œnologue et en 2000, Gilles Lapalus devient le premier régisseur de Sutton Grange.
Un perpétuel aller-retour.
Dans le milieu du vin, il y a comme une certaine récurrence : ceux qui sont dans ce domaine y ont été baignés depuis leur plus tendre enfance. Né à Cluny avec un père négociant en vin et une grand-mère propriétaire d'un domaine, Gilles ne déroge pas à la règle. Avec son DTO (Diplôme de Technicien Œnologue) passé à Dijon, et plusieurs expériences dans des coopératives et négociants, il a une envie d'étranger. 
Il part pour la première fois pendant six mois en Australie, où il travaille pour celui qui deviendra par ailleurs son beau-père, Stuart Anderson. 
Il revient en France, en Saint-Julien où il s’occupe de sa première vinification avec Emile Peynaud. A ses côtés, il y apprend les secrets de la vinification et de la dégustation, d'autant plus que l'année est mauvaise (1987). Puis après quelques articles écrits dans « La Revue des Oenologues », départ pour l’Amérique du Sud,  six mois au Chili à Los Vascos, un domaine  de plus de deux cents hectares. Puis il continue sur six mois en Argentine pendant la période la vinification. Un détour par la Californie pendant quelques mois et un retour en France. 
A peine le temps de participer au Vinexpo à Bordeaux en 1989, qu'il commence à travailler pour Castelli en Toscane. Consultant pour plusieurs domaines, il approfondit ses connaissances dans les cépages italiens. Comme si c'était écrit, il rentre en Bourgogne, et devient régisseur du « domaine de Prieuré ».
Changement radical en 1991, à l'initiative de Jacques Puiser, l'Institut de dégustation français du goût est créé et Gilles en fait partie. Le but est d'apprendre à déguster et savoir distinguer les saveurs particulièrement aux plus jeunes. Il garde tout de même un pied dans le monde du vin, car il est consultant chez Georges Roumier et continue à écrire quelques articles dans « La Revue des Oenologues ».
En 1995, il co-fonde une entreprise de consultant et enfin en 2000, après une ultime vinification à Tenuta de Valgano en Italie, il commence à Sutton Grange, en Australie.
La première récolte commerciale a lieu en 2001. Rapidement, Gilles, fort de son expérience italienne, n'hésite pas à planter du Sangiovese, et Fiano, des cépages italiens, qui s'accoutument rapidement au climat de la région de Bendigo. Il est l'un des précursseurs de ce genre de cépages en Australie. Malheureusement, en 2008, les impacts de la crise financières se font ressentir. Des ventes plus difficiles à réaliser. 
Mais avec une telle qualité notamment en blanc, la croissance ne peut être qu'au rendez vous. C'est un vin qui mérite d'être plus connu. Par exemple, ce Sutton Grange, Viognier, de 2009, mérite les mêmes honneurs que certains de nos Condrieu !


Le premier tour du monde des vignerons et œnologues français expatriés sur : 
Vin-et-voyage.blogspot.com

Great Ocean Road

J'ai rendu visite à Gilles Lapalus, oenologue de Sutton Grange au nord de Melbourne. J'ai été chaleureusement reçu, où j'ai passé une bonne soirée, bien mangé et surtout bien bu. L'article est en cours de création.
Après je suis parti, en compagnie de mon ami australien Tom et sa copine Stevie, pour la Great Ocean Road. Route mythique entre Melbourne et Adélaïde, dont la particularité est la beauté des paysages:
"Les 12 apôtres"


On a pu dormir chez son oncle qui a une maison avec une magnifique vue sur l'océan, des purs moments de bonheur :











La faune et la flore sont riches et diversifiées, j'ai pu voir à de nombreuses reprises des wallabies, des kangourous de petite taille. Extrêmement peureux, ils ont échappé à mon objectif qui s'est avéré pas assez puissant, pour pouvoir obtenir des photos précises.


Fougères en éclosion


















Petit commentaire à propos du vin ici en Australie :
- Il y a quelques autres Français qui font du vin, dont Dominique Portet qui s'est installé il y a de nombreuses années. Des grands noms comme Pernod ou Chandon ont leur domaine et n'engagent quasiment que des locaux.

- Sur les vins que j'ai pu déguster, en blanc je conseille Sutton Grange, Viognier 2009 ; en rouge Ingoldby dans la Mc Lare Valle, Syrah 2007 ; et pour un bon rapport qualité-prix le Moss Brother, Moses Rocks, Syrah et Cabernet Sauvignon 2009.

- Dans les pays "du nouveau monde", on se repère avec les cépages et non pas avec les AOC, ou les noms de domaines comme dans notre vieille Europe. Dans un bar, on n'hésite pas à demander un Chardonnay pour ces dames ou un Syrah pour ces messieurs.




Melbourne


Me voilà donc arrivé à Melbourne.

Il y a quelques similitudes avec Sydney, notamment la ville se situe au sein d'une baie.

L'Australie attire de plus en plus de Français, qui viennent faire de petits "jobs", s'améliorer en anglais et profiter de tout ce qu'offre l'Australie! Un permis de travail appelé "Work & Holiday" est accordé pour quelques mois. Pour cette raison on entend beaucoup parler français dans les rues.

C'est incroyable le nombre de personnes que j'ai pu rencontrer qui font un tour du monde et reste 6 mois en Australie ; il y a aussi des étudiants prenant une année sabbatique et qui voyagent.

J'ai retrouvé des amis français qui habitent Melbourne et je dors notamment chez l'un d'entre eux. J'ai aussi pu revoir Tom, un ami australien.



Le 8 Octobre, c'était mon anniversaire, donc on a dignement fêté ça. Et puis, le 8 c'était surtout le 1/4 de finale de la coupe du monde de rugby. J'ai retrouvé un ami qui travaillait avec moi à Genève et qui habite maintenant Melbourne, puis on est allé dans un immense pub pour voir le match. Les Gallois et les Irlandais présents dans le bar jouaient juste avant France-Angleterre et ils soutenaient la France, donc une énorme ambiance et une victoire mémorable! J'ai pris beaucoup de plaisir à chambrer les Anglais comme ils savent si bien le faire en situation inverse!


Sinon j'ai visité Melbourne, ses pingouins, son CBD, les musées, et les cathédrales.




Une petite note sur le vin en Australie :
Les principales zones de culture de la vigne se trouvent entre Melbourne et Adélaïde, dans quasiment toute la Nouvelle Galles du Sud mais aussi dans la région de Perth.
L'histoire de la vigne y est relativement contemporaine, puisqu'elle a été introduite à la fin du XVIIIème siècle.
Le cépage le plus répandu est la Syrah. Il y a aussi principalement du Cabernet Sauvignon, du Merlot, et en blanc le Chardonnay est roi.





Programme : Lundi et Mardi, visite de Gilles Lapalus à Sutton Grange, puis Mercredi et Jeudi l'Ocean Road, la route entre Adélaïde et Melbourne.

Sydney, Nouvelle Galles du Sud, Australie

Avant d'aller rencontrer Gilles Lapallus, oenologue français à Sutton Grange au nord de Melbourne, j'ai pris le temps de visiter Sydney, à seulement 1h30 d'avion de Melbourne.


J'ai visité la ville et plus particulièrement, le musée sur l'histoire de l'Australie et de la Nouvelle Galles du Sud. Vraiment bien fourni et très interactif, puis la Cathédrale.
L'Australie est scindée en six "territoires", Sydney étant la capitale de La Nouvelle Galles du Sud, j'ai donc visité la demeure du Gouverneur, où j'ai rencontré un Français et une Américaine demeurant à Sydney pour six semaines. Ils m'ont fait visiter tout Sydney. Il est certain que voyager seul n'est pas facile tout le temps mais cela permet de faire beaucoup plus de rencontres !


Puis évidemment visite de l'opéra de Sydney. Une vraie prouesse architecturale, j'ai trouvé ça assez réussi! 


Mes premières impressions sur l'Australie sont les suivantes :

- Je suis surpris de la dépendance encore visible du Royaume-Uni. Le drapeau est encore flanqué de "L'Union Jack", les pièces de monnaie ont le portrait de la Reine Elisabeth II, les portraits de la Reine se succèdent dans les lieux de gouvernance... A l'inverse d'autres pays dominés par le joug anglais, il n'y a pas eu de révoltes. 

- Autres réflexions, j'ai été surpris de l'attitude des gens. Vraiment agréables, serviables et sociables. La population semble beaucoup moins stressée qu'en Europe. En même temps avec un taux de chômage oscillant entre 4 et 5%, des horaires plutôt tranquilles, des températures agréables toute l'année et l'océan à côté, il est difficile de se stresser. Chaque année UBS, paraît un classement des villes les plus agréables à vivre, en prenant la qualité de vie, les salaires, la diversité culturelle, etc... Et chaque année Sydney et Melbourne, avec Genève et Zürich se trouvent dans les premières places.