B(s)charré(h) et sa vallée

Bscharré – Vallée de Quadisha.


1er Septembre 2011.
Les Libanais (éduqués) ont un gros avantage : ils sont polyglottes. Le côté positif, c'est de maîtriser l'arabe, le français et l'anglais au minimum. Ce plurilinguisme est dû en partie à une riche histoire. Le problème c'est qu'une seule ville peut prendre plusieurs noms ! Prenons l'exemple de cette jolie bourgade maronite (Catholique Libanais), qu'est Bscharré euh... pardon Bécharré (en français), non... Bscharry (en anglais) ou Bcharri, d'autres écriront Bscharreh ; bref, il n'est pas toujours aisé de demander son chemin !

Lorsque l'on remonte la vallée de la Békaa et que l'on atteint le sommet du Mont Liban, la vue est absolument splendide, regardez plutôt :




Je quitte donc la Békaa pour rejoindre la vallée de la Quadisha (ou Kadisha, même principe que Bscharré!).

Je ne veux pas abuser des superlatifs, pourtant le Liban les mérite. Pays si petit en superficie (l'équivalent d'environ deux ou trois départements français) mais si riche.

Cette vallée de la Quadisha est le fief des Maronites. Les clochers sont nombreux et bien visibles, les petites statues de la Vierge  pullulent le long des routes, les drapeaux du Vatican sont accrochés à tous les carrefours, et tous les hommes ont une croix autour du cou !





J'ai pu monter jusqu'à Ehden, magnifique bourgade, où les côtiers viennent prendre un bol d'air frais, puisque la commune est à 1800 mètres d'altitude. J'ai visité la réserve naturelle où j'ai vu les fameux Cèdres du Liban, l'emblème du pays.


Depuis les débuts du christianisme, des ermites sont venus dans les grottes de la Quadisha. On trouve encore maintenant une multitude de monastères et autres couvents. Impressionnant par l'histoire que portent ces lieux mais aussi par l'architecture.



Une concentration de faune et de flore exceptionnelles, se retrouve dans  la vallée de la Quadisha :



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