C'est la fin!

Voilà, fin de ce premier tour du monde des vignerons français! 
Plusieurs derniers détails à préciser:

- Pour les plus observateurs, certains portraits manquent (Californie, Chili, Argentine). Je suis en train de les écrire, et ils seront bientôt publiés sur ce blog.

- Je suis rentré en France, un projet de livre sur ce tour du monde est en train de prendre forme. A suivre...

- Les portraits que j'ai pu réaliser sont toujours publiés dans La Revue des Oenologues, et La voix de France (ou sur le site de l'UFE).

J'en profite aussi pour vous remercier, toutes et tous pour cet accompagnement durant ce voyage. 
Ce tour du monde a intéressé beaucoup de gens et je vous remercie pour votre soutien, vos encouragements et tous ces courriels que j'ai pu recevoir. Je pense que cette expérience me restera gravée pour la vie.



"Les hommes sont comme les vins : Avec le temps, les bons s'améliorent et les mauvais s'aigrissent." 
Cicéron - environ 70 av. JC

Uruguay, Colonia, significatif de la fin de mon tour du monde

Me voilà arrivé à la fin de mes pérégrinations vinicoles! Toutes bonnes choses ont une fin. Ultime destination: l'Uruguay.
Nous avons visité une journée, Colonia del Sacremento, ville fondée par les colons portugais, en 1680. Une magnifique petite cité, à seulement 1h30 de bateau de Buenos Aires. 
Pour en avoir discuté avec plusieurs personnes (des locaux et un expatrié français) on a eu cette impression que l'Uruguay est moins corrompu que son prestigieux voisin. 

Une balade d'une journée qui m'a vraiment donné l'envie de retourner dans ce petit mais beau pays. 

Départ de Buenos Aires








Vieilles voitures au centre de Colonia:









Buenos Aires, by night

Il me semblait important de finir Buenos Aires, par la vie nocturne de cette trépidante mégalopole. 
Les anciens docks, appelés Puerto Madero ont été abandonnés puis totalement reconstruits. Aujourd'hui, les bars branchés et les restaurant chics pullulent le long du quai. 
De belles photos pour finir notre expédition sur le sol argentin. Demain, dernier post et pays: Colonia, Uruguay.






Boca Juniors, la passion dépasse la raison

Dans mon précédent billet, j'évoquais la typicité de ce quartier de La Boca. Ce quartier populaire est le centre d'une émulsion débordante pour le ballon rond. En effet, les immigrés italiens emportèrent cette ferveur footballistique qui perdure encore de nos jours. Le quartier de La Boca supporte fièrement les couleurs bleue et jaune.
River Plate, l'autre grand club argentin et rival de Boca Juniors est soutenu par les classes sociales plus aisées. 

Au programme, visite du stade. Quelque peu décevant par la petitesse de l'enceinte! 
Rien ne vaut notre Stade Vélodrome! 




Dans les vestiaires





Buenos Aires, le "petit Paris" d'Amérique du Sud

Nous voilà enfin arrivés dans la capitale argentine : Buenos Aires. Nommée dès le début du XXème siècle le "petit Paris", Buenos Aires ne vole pas ce surnom. Dans le non moins fameux quartier de La Recoleta, les bâtiments sont de style haussmannien et les toits en ardoise. 
On se sent comme à Paris. Les architectes de l'époque étaient tombés amoureux de ce nouveau Paris, ville Lumière, et voulaient importer ce savoir-faire en Argentine. 

Puis changement de style: découverte du quartier pauvre de La Boca où les immigrés italiens arrivèrent en nombre pour trouver du travail dans le port de Buenos Aires. Ce quartier, ouvrier, comptait dans ses rangs de nombreux artistes, qui décidèrent de peindre de toutes les couleurs leur quartier, afin de le rendre plus gai, plus joyeux. Maintenant, le port industriel s'est déplacé à l'est et donc il ne reste plus que les touristes et l'équipe de Boca Juniors!


Le fameux Caminito dans le quartier de La Boca



Buenos Aires, le Paris d'Amérique du Sud:



On a pu voir un ballet dans le fameux Teatro Colon construit en 1906. Un grand moment de bonheur, écouter de la musique classique dans une si belle et prestigieuse enceinte.



Clos de los Siete

Aux alentours de Mendoza, un projet grandiose a pris forme sous l'impulsion de Michel Rolland. Sept grandes maisons Bordelaises se sont associées afin de cultiver de la vigne sur plus de 850 hectares. Chacun est propriétaire d'un lot, d'où le nom "Clos de los Siete". Le domaine se situe aux pieds des Andes et chacun a construit sa propre Bodega.
Je vais réaliser un portrait sur l'un des ces Sept propriétaires : Cuvelier Los Andes. On a pu visiter les Bodega, toutes plus belles et ingénieuses les unes que les autres.  



Voilà la vue en hiver :







Mendoza, capitale du vin argentin. La douceur de vivre

Après avoir traversé la Cordillère des Andes, faisant office de frontière entre le Chili et l'Argentine, nous voici arrivés à Mendoza, Argentine. Capitale par excellence du vin argentin. Mendoza est une belle ville de province, rythmée par l'horaire de la sieste et jouissant des vins et de la bonne viande que l'on trouve aux alentours. Le soir, on se promène sur l'avenue principale où la jeunesse estudiantine sort boire un verre. Oui, définitivement Mendoza est une ville où il fait bon vivre!




On ne change pas une habitude qui gagne : pain, fromage, vin et.... sieste. Cette escale à Mendoza nous aura vraiment fait du bien.




La viande chilienne et argentine n'est vraiment pas un mythe. Délicieuse. A couper à la cullière comme ils s'amusent à le dire !

A Mendoza, j'ai aussi rencontré un ancien diplômé de mon école, encore une rencontre enrichissante (comme à Santiago du Chili).